KRISTIEN, EHS – België
(Je m’appelle Kristien Je suis devenue électroshypersensible en 2020, pendant le premier confinement, à cause d’une trop grande exposition aux ondes électromagnétiques artificielles. J’ai donc dû m’enfuir de ma maison, de mes amis, de ma famille, et de mon job. Je suis partie sur les routes en camping-car, et je suis allée me réfugier dans la forêt pendant un certains temps. Heureusement entre temps j’ai pu trouver une maison qui se trouve dans une zone très peu exposée, dans laquelle je me sens bien. Mais pour combien de temps ? Parce que si une nouvelle antenne vient s’installer près de ma maison, je risque de devoir m’enfuir à nouveau. Voilà pourquoi j’ai décidé de signer l’Appel international : « L’électrohypersensibilité est une urgence humanitaire ».)
CECILE, EHS – France
Bonjour. Je m’appelle Cécile, je suis électrosensible depuis 2012. J’étais à l’époque professeur de l’Education nationale, et j’ai dû m’arrêter de travailler avant l’âge de la retraite. Je ne pouvais plus enseigner. J’ai dû quitter mon logement de la région parisienne. Depuis j’ai déménagé plusieurs fois. Et j’ai même dû mettre mon fils qui était étudiant à la porte, pour partir de mon logement. J’ai énormément de symptômes. Et je connais beaucoup d’électrosensibles depuis, qui souffrent énormément. Nous sommes tous en souffrance. Et nous cherchons désespérément des zones habitables, où notre santé peut se maintenir. Et c’est pour cela que j’ai signé l’Appel : « L’EHS est une urgence humanitaire ».
Vidéo enregistrée, montée, et mise en ligne avec des connexions filaires, sans ondes.