FRANCERSCO, EHS – Italia

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Je suis devenu électrosensible il y a trois ans, du jour au lendemain, sans aucun symptôme précurseur. J’ai perdu mon travail, ma carrière cinématographique, ma vie sociale…. Tout cela en vertu de la loi, car les lois ne nous protègent pas. Les électrosensibles sont coupés de la vie sociale et du travail, ils sont donc discriminés. D’une ressource pour la société, nous devenons des handicapés cachés : incarcérés à domicile si tout va bien, sinon torturés jour et nuit (par le Wi-Fi, les antennes téléphoniques, les téléphones portables), ou exilés vers forêts, grottes, déserts… J’ai dénombré seize violations des droits de l’homme. Je m’attarde sur une seule : l’inviolabilité de notre corps. Si quelqu’un pénètre notre corps sans notre consentement éclairé, il s’agit soit d’un viol, soit d’un coup de couteau ; nous devons donner notre permission même au chirurgien qui est là pour nous sauver la vie. Si quelqu’un pénètre notre corps (ou celui d’un enfant) à l’aide de radiofréquences toxiques sans notre consentement éclairé, je suis désolée, mais c’est un crime au même titre que le tabagisme. Mais lorsque les droits des victimes sont respectés, les coupables sont plus heureux aussi ; c’est la force des droits de l’homme. C’est pourquoi j’ai voulu signer l’appel «L’électrosensibilité est une urgence humanitaire».