TEMOIGNAGES

PATRICK, Farmer – France

Lire le témoignage
Bonjour ! Je m’appelle Patrick Pilon. J’ai été éleveur pendant 30 ans. Mi octobre 2014, mes animaux ont subi une importante mortalité, aussi soudaine que violente. Pendant 4 ans nous avons cherché à comprendre, avec des techniciens et des vétérinaires, le comportement irréel de mes animaux. Sans succès. En 2018, la Chambre d’Agriculture de la Sarthe, m’informe que mes soucis sont certainement liés à la présence de l’antenne-relais située à 200m de mon élevage, et que nous sommes de nombreux éleveurs dans ce cas. Après consultation de l’historique de l’antenne, il existe effectivement une concommitance entre la montée en puissance de cette antenne, et le désastre sanitaire sur mes animaux. Aujourd’hui j’ai perdu mon exploitation. Je suis en liquidation judiciaire.

FLORIE, EHS – USA

Lire le témoignage
Bonjour, je m’appelle Florie et je vis aux États-Unis. J’ai signé l’appel « L’hypersensibilité électrique est une urgence humanitaire ». Je souffre de ce syndrome, également rebaptisé syndrome des radiations électromagnétiques (EMR-s). Je suis intoxiquée par les radiations depuis 2010, et en fait avant, à cause des tours cellulaires, mais c’est en 2010 qu’ils ont installé un compteur intelligent chez moi, et je n’en ai rien su pendant 4 ½ ans, et j’ai souffert de tous les effets secondaires, et je n’avais aucune idée qu’il y en avait là-dedans. Mais je l’ai enlevé il y a dix ans. J’ai récupéré mon compteur mécanique. Et j’ai pu récupérer de toutes les maladies ; arythmies cardiaques, pensées irrégulières, et maintenant, je veux dire, je l’ai enlevé de ma maison. J’ai écrit un livre et je l’ai publié, j’écris une comédie musicale et j’ai un musicien et un compositeur. Neuf voisins sont morts rien que dans mon quartier. Depuis 2010, depuis qu’ils ont installé les compteurs intelligents. Neuf. Rien que dans mon quartier. L’un d’entre eux a également un pacemaker et l’autre a été atteint de démence et a dû déménager. Alors, je m’accroche.

RACHEL, EHS – USA

Lire le témoignage
(Je m’appelle Rachel Smith et je vis dans le Kentucky, aux États-Unis.
On nous appelle les canaris. Comme le canari qui descendait dans la mine de charbon, celui qui mourrait en présence de ce gaz invisible. C’est lui qui fait savoir à tous les mineurs qu’il faut sortir, sortir tout de suite !
Beaucoup d’entre nous, les canaris, sont actuellement des réfugiés d’un autre empoisonnement invisible. L’empoisonnement électromagnétique. J’ai souvent dit aux gens que j’étais allergique au 21e siècle. Cela fait sourire les gens. Mais mon médecin m’a rappelé que le 21e siècle essayait en fait de m’empoisonner. Je lui ai dit que je le savais, mais que cela ouvrait souvent une fenêtre de compréhension. J’espérais qu’en partageant mon histoire, les gens comprendraient certains des problèmes liés à la vie à l’ère technologique.
J’ai signé l’appel parce que l’hypersensibilité électrique est une urgence humanitaire.)

 

ANGELA, EHS – Italie/France

Lire le témoignage
Bonjour, je m’appelle Angela et je suis une femme qui a des problèmes d’électrosensibilité à cause de toute cette technologie qui me dérange depuis longtemps. Cela m’ennuie de souffrir chaque jour de nombreux problèmes de maux de tête, de vertiges, de palpitations cardiaques. J’ai changé cinq fois de maison car je n’arrivais pas à trouver un endroit où me tenir eh sans les ondes, sans les antennes, sans le wifi ici dans les appartements des voisins. Je n’ai pas travaillé depuis 10 ans et je suis fatiguée. J’ai signé l’appel pour l’électrosensibilité parce que maintenant il faut prévenir l’état, il faut prévenir les médecins qu’on ne peut pas rester comme ça, qu’on est sans pouvoir travailler, sans pouvoir aller dormir avec la famille. Vous devez signer l’appel pour tous ces problèmes que nous rencontrons tous les jours, ce n’est plus possible. Signez tout cela, pour nous aider, vous devez le faire merci merci à tous.

Angela en Italien :

Angela en Français :

VITTA, EHS – France

Lire le témoignage
En 2014 j’ai commencé à me sentir fatiguée, épuisée, ne plus pouvoir tenir ma boutique à Libourne. Pendant la nuit je me sentais brûler de l’intérieur, mon cerveau brûlait. Les médecins ont dit que c’était psychologique. On a consulté plusieurs thérapeutes, spécialistes, chamanes, guérisseurs, magnétiseurs… sans aucun résultat. J’allais de plus en plus mal. Ma vie devenait une torture. Et lors d’une sortie picnic dans la forêt, pour toute la journée, c’était l’été, je me suis rendu compte que je ne brûlais plus, mais plus du tout. Dès qu’on est revenus en ville, tout a recommencé. Depuis j’ai quitté la ville, pour me réfugier à la campagne. C’est pour cela que j’ai signé l’Appel « L’EHS est une urgence humanitaire ».